This is a modal window. An unanticipated problem was encountered, check back soon and try again Nous étions les premiers à parler de Tristan, alias The Avener , ce DJ niçois qui, en 2015, faisait danser la France entière. Son album The Wanderings of The Avener avait récolté quelque 800 millions de visites sur internet. Ce magicien du sampling avait enchaîné une tournée mondiale après laquelle, malgré l’insistance de sa maison de disques, il avait choisi de souffler un peu. De prendre le temps de regarder le chemin accompli, depuis ses premières soirées comme DJ au High Club de Nice, jusqu’aux plus grandes scènes du monde. Et de commencer à imaginer la couleur de l’album suivant. Tristan a pris le contre-pied de ce qui nourrit les charts actuellement: une musique urbaine dure et descriptive. Au lieu de quoi le DJ façonne une musique pour s’échapper du temps, pour se retrouver dans un monde sauvage, celui des rêves, pour se «sentir libre» , résume-t-il. Générosité et empathie Son nouvel album, Heaven (Capitol Universal), invite à la détente et au plaisir, grâce à des sonorités harmonieuses et des rythmes souples. Un choix opéré en toute sérénité, le succès lui ayant appris à prendre confiance en lui. «Il faut du temps pour le comprendre» , confie-t-il, avec cette pointe de timidité qui le caractérise. Bien que ce nouvel album demeure dans le registre électro, la sensibilité y règne. Ce qui explique sans doute pourquoi Tristan a demandé à ses producteurs de lui […]