Avec le #MDOFOREVER, beaucoup d’internautes et de politiques ont condamné l’expulsion de Mains d’Œuvres. Coup de théâtre! Mercredi 15 janvier, le tribunal judiciaire de Bobigny a annulé l’expulsion de l’association culturelle pour vice de procédure. Dans Le Parisien , l’avocat de Mains d’Œuvres explique que l’état des lieux n’a pas été réalisé dans les règles, ignorant dans la précipitation la visite de plusieurs pièces. Mains d’Œuvres existe depuis 1998 et représente une facette importante de l’activité culturelle de Saint-Ouen. Le centre de 4000m² accueille des expositions, de nombreux artistes en résidence, des bureaux associatifs, des locaux de répétition ainsi qu’une école de musique. Mais en 2010 un incendie vient détruire une partie du bâtiment. Les travaux engagés par la municipalité prennent du temps, voire du retard. En 2014, la partie sinistrée n’est toujours pas aménageable et la nouvelle équipe municipale décide de supprimer la subvention de 90.000 euros à l’association. En redressement fiscal, le centre conteste le loyer de 60.000 euros. Une procédure qui, après avoir eu gain de cause devant la justice en 2015, permettra à l’association d’avoir un bail jusqu’en décembre 2017 tout en promettant de quitter les lieux le délai achevé. Refusant de renouveler le bail pour y construire le nouveau conservatoire de musique, la municipalité considère que l’association occupe les lieux «sans droit ni titre». Cette situation prendra fin le 8 octobre 2019 avec l’intervention des forces de l’ordre, expulsant les occupants du centre culturel. Cette procédure contestée devant un tribunal, le verdict tombe alors […]