Antonio Zambujo, le fado rénové

Le chanteur quadragénaire ouvre le festival Au fil des voix avec son fado mâtiné de musique populaire brésilienne. Il est à La Cigalle le 20 janvier. Antonio Zambujo conjugue avec bonheur chanson traditionnelle portugaise, rythmes jazz, morna, lamento et bossa-nova. À son sujet, le génial Caetano Veloso , doté d’une des plus exquises voix au monde, déclare: «On ne peut pas s’empêcher de frémir et de pleurer en l’écoutant.» Plus qu’un compliment, un manifeste qui atteste de l’immense talent d’ Antonio Zambujo . Le quadragénaire, qui appartient à la génération des nouveaux fadistes portugais, recueille un grand succès au Brésil, et ce n’est pas un hasard. Son timbre doux et chaud fait des merveilles au pays de la bossa-nova. Et ailleurs. Ce petit-maître conjugue avec bonheur chanson traditionnelle portugaise, rythmes jazz, morna, lamento et bossa-nova au détour de chacune de ses chansons. Son huitième album, Do Avesso , sort actuellement, et c’est une des premières bonnes nouvelles de 2020. En quinze titres, Zambujo croque des saynètes inspirées par la vie quotidienne lisboète, des ruelles au bord du Tage. Le disque bénéficie par ailleurs des arrangements de l’orchestre symphonique de Lisbonne, auquel le timbre du chanteur se mêle harmonieusement. Chico Buarque, une de ses grandes références vocales (avec Veloso, Joao Gilberto ou Chet Baker), y fait une apparition remarquée. L’album comprend également une collaboration en espagnol avec la célèbre chanteuse chilienne Mon Laferte. Zambujo s’est déjà exprimé dans d’autres langues que la sienne, notamment en français avec une reprise de […]

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