Steve McQueen: «Small Axe raconte les histoires que la mémoire collective britannique a refoulées»

Steve McQueen est le cinéaste de l’uppercut. Sans concession, sans sentimentalisme , sa caméra appuie là où ça fait mal: sur nos pulsions, nos injustices, nos oppressions les plus brutales. Hunger évoquait le calvaire carcéral des militants de l’IRA, Shame l’addiction sexuelle, 12 Years a Slave l’horreur de l’esclavage . Avec ce récit, l’ex-artiste plasticien devint le premier réalisateur noir à décrocher l’Oscar du meilleur film en 2014 . Small Axe , la plus prestigieuse acquisition de la plateforme Salto à ce jour, voit le Britannique, né de parents originaires de la Grenade et de Trinité-et-Tobago, s’essayer à l’art de la série et briser le «silence de la fiction autour des questions raciales». Small Axe doit son nom à un proverbe africain popularisé par un tube de Bob Marley. Ses cinq épisodes, ou films comme les désigne Steve McQueen, où défilent Letitia Wright ( Black Panther ) et John Boyega ( Star Wars ), retracent les combats des migrants des Caraïbes pour s’intégrer dans la Grande-Bretagne Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 76% à découvrir. Abonnez-vous : 1€ le premier mois Annulable à tout moment

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