«Mon crime c'était moi, la punition était donc sans fin»: la fille d'Amos Oz dénonce la violence de l'écrivain

Dans Something Disguised As Love , Galia Oz explique comment l’écrivain, décédé en 2018, se comportait avec elle des années durant. Une version contestée au sein de la famille. Les accusations de Galia Oz contre son père, l’écrivain, poète et militant pour la paix israélien Amos Oz, déchirent le clan familial. Elle-même auteure pour enfant, aujourd’hui âgée de cinquante-six ans, rapporte dans un ouvrage, Something Disguised As Love ( Quelque chose déguisé en amour ), publié le 21 février en Israël, les maltraitances dont elle dit avoir été victime jusqu’à l’âge adulte. Au quotidien israélien Haaretz , Galia Oz explique sa décision de coucher sur le papier ces révélations. À lire aussi : L‘écrivain israélien Amos Oz, promoteur de la réconciliation israélo-arabe, est mort à 79 ans «L’agresseur peut vivre toute sa vie dans la dignité, mais lorsque la victime commence à raconter l’histoire, on lui demande pourquoi elle parle» . Par ces mots, Galila Oz tente de répondre aux critiques auxquelles elle fait face depuis la parution du livre. Elle décrit, dans l’ouvrage, une série de sévices physiques et moraux, allant de l’insulte aux coups qu’Amos infligeait à elle ou sa mère. «Dans mon enfance, mon père m’a battue, insultée et humiliée, écrit-elle . La violence était créative : il me traînait hors de la maison et me jetait dehors. Il me traitait de tous les noms. Ce n’était pas une perte de contrôle passagère ni une gifle ici ou là (…) . Mon crime c’était moi, la […]

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