Catherine Ringer, à travers un medley haut de gamme, aura honoré le répertoire des Rita Mitsouko. Alain Jocard/AFP DECRYPTAGE – On nous avait promis une cérémonie resserrée, ramenée à moins de récompenses. Et pourtant, on aura rarement senti autant de flottement dans une soirée de Victoires de la Musique désincarnée au possible. La faute à des animateurs pléthoriques, inconnus pour la plupart et visiblement mal préparés, à une réalisation hasardeuse et à la multiplication des flash-backs. Non seulement en vertu de la célébration des 35 ans de l’institution, mais aussi par un procédé consistant à récapituler le palmarès à divers points de la soirée. Entre propositions nouvelles à l’allure folle (Aloïse Sauvage, Suzane, Clara Luciani) et clins d’œil émouvants dans le rétroviseur à travers des rediffusions des éditions passées. Ce tunnel de souvenirs avait commencé dès le générique d’introduction avec des images d’archives (Stromae, Farmer, Hallyday, Souchon, Paradis, Bashung, Pagny, Sanson, Greco), après un prégénérique mettant le vétéran Drucker en scène. Une manière de revenir au (bon?) vieux temps