L’écrivain s’est éteint à Londres le 21 janvier 1950, victime d’une tuberculose. Au troisième millénaire, son œuvre 1984 est toujours considéré comme l’un des récits les plus étrangement visionnaires. La fondation qui porte son nom explique comment elle gère son héritage. Granger NYC/© Granger NYC/Rue des Archives « Big Brother is watching you ». L’auteur de 1984 et de La ferme des animaux est mort un 21 janvier, il y a soixante-dix ans. Aujourd’hui, où la mode est la dystopie (tant en librairie que dans les salles de cinéma ou en séries), Arthur Blair, de son vrai nom, est toujours considéré comme un incomparable visionnaire. Inspiré de la politique de Staline en URSS, du nazisme mais aussi de la politique britannique, l’écrivain a mis en garde ses contemporains des dangers de la manipulation du langage et du totalitarisme. Au Royaume-Uni, The Orwell Foundation est une fondation initialement créée par le Professeur Sir Robert Crick qui a mis en place un fond pour encourager le travail de jeunes écrivains. Soixante-dix ans après la mort d’Orwell, Jeremy Wikeley, chargé des Prix politique, digital et journalistique pour la fondation, explique au Figaro pourquoi la pensée d’Orwell est toujours d’actualité au sein d’un monde « de plus en plus orwellien ». Il n’était pas populaire pour sa prédiction du futur, mais pour son habilité à identifier les problèmes sociaux comme la pauvreté, la surveillance, la propagande qui sont toujours d’actualité LE FIGARO . – En quoi Orwell reste-t-il un écrivain visionnaire? J. WIKELEY. […]