Christian Longchamp. La Monnaie, Bruxelles Christian Longchamp a travaillé sur de nombreuses productions chocs de ces dernières années, de La Damnation de Faust revisitée façon Hawking, au Moïse et Aaron de Schönberg selon Castellucci. Il travaille actuellement à un nouveau Saint François d’Assise de Messiaen, confié au plasticien Adel Abdessemed pour Genève, et à l’ Elektra du centenaire du festival de Salzbourg par Warlikowski. LE FIGARO. – Comment définissez-vous votre rôle de dramaturge? Christian LONGCHAMP . – Mon travail consiste à faire le maximum pour que le metteur en scène accouche d’un travail à la hauteur de sa personnalité et de sa singularité. Ça relève de la maïeutique. À quel moment intervenez-vous? Deux ans et demi avant, dès que le metteur en scène reçoit une proposition. Il m’appelle pour solliciter mon avis. Savoir si je pense que l’œuvre pourra correspondre à son univers. S’il dit oui, on se met tout de suite au travail. L’équipe de mise en scène devant présenter son projet à la direction de l’Opéra un an tout juste