Le première classe Schofield (George MacKay) lancé dans une course contre la montre. L’enfer, c’est tout droit. Le 6 avril 1917, dans le nord de la France, deux jeunes recrues britanniques doivent pénétrer en territoire ennemi pour éviter à un bataillon de leurs compatriotes de tomber dans un piège tendu par les Allemands. Mille six cents vies sont en jeu. Mission périlleuse, mais impossible à refuser: le frère d’un des messagers appartient à la troupe concernée. Donc, Blake et Schofield obéissent à l’ordre du général. «Bonne chance» , leur lance Colin Firth. Ils vont en avoir besoin. On ne les lâchera pas d’une semelle. Ces dernières seront pleines de boue, de sang, de larmes. Le film a l’air d’être tourné en un seul plan (la technique permet désormais ce genre de prouesse). L’immersion est totale. En comparaison, Les Sentiers de la gloire ressemble à un spectacle de marionnettes. Avec 1917 , Sam Mendes louche du côté d’ Il faut sauver le soldat Ryan , se mesure au Dunkerque de Christopher Nolan . Les deux héros quittent les tranchées pour traverser un no man’s land de cauchemar.