George MacKay dans «1917», Haley Bennett dans «Swallow», Elsa Zylberstein dans «Je ne rêve que de vous». À voir 1917, un film de guerre de Sam Mendes, 1h59 En sortant de Cléopâtre (1963), superproduction éreintante, Joseph L. Mankiewicz avait exprimé le vœu de tourner un film avec deux acteurs dans une cabine téléphonique. Il ne sera pas loin de réaliser son souhait quelques années plus tard en signantLe Limier. Après deux très bons James Bond, (Skyfall et Spectre), le Britannique Sam Mendes a lui aussi ressenti le besoin de se reposer. Il est retourné mettre en scène au théâtre. Il revient donc au cinéma avec de nouveau l’envie d’en découdre. 1917 n’a rien d’un film de transition. Au contraire, le réalisateur d’American Beauty et des Sentiers de la perditionjette toutes ses forces dans la bataille. Inspiré des souvenirs de son grand-père, vétéran de la Première Guerre mondiale, 1917 suit en temps réel la course contre la montre de deux soldats anglais envoyés en territoire ennemi pour annuler une attaque suicidaire et sauver la vie de 1600 soldats. Aidé par le grand chef opérateur Roger Deakins, Mendes filme en plans-séquences la mission des deux Premières classes. Les raccords sont invisibles et, outre la prouesse technique, ce parti pris crée une immersion spectaculaire et menaçante. La traversée du no man’s land, paysage de désolation et de mort, est l’une des plus fortes évocations de la boucherie de 14-18 qu’on ait vues depuis longtemps.. Swallow, un thriller de Carlo Mirabella-Davis, 1h35 Hunter, […]